Disponible en format Flash-Livre (Chapitre 7 et 8 en ancienne version) :
Greys - Tome PremierRETRADUCTION DE GREYS EN COURS !
(Chapitre 1 à 6 refait)
Cycle Premier : Nouveau Départ
Chapitre 1 : Le Destin commence par un sauvetage
-Pour Ravenholdt ! hurla une voix humaine dans le son métallique que faisait les épées et dagues entre-elles.
Une guerre sans merci se fit dans les Hautebrandes, une terre divisée
par deux factions, la Horde et l'Alliance. Elle est également disputée par deux organisations de voleurs, malandrins et autres tueurs toutes aussi puissantes l’une que l’autre, le Manoir de Ravenholdt et le Syndicat.
Il ne s’agissait cette fois qu’une simple conquête d'une colline ayant un point stratégique. Les deux rivales se disputaient parfois pour bien plus qu'un simple tas de terre.
Un homme se distinguait plus que les autres combattants, il portait un cache-oeil et avait une longue lame elfique à sa main droite et tenait avec une extrême habilité sa dague en forme de serre qui tranchait les corps adverses du Syndicat. Son nom faisait frissonner quand on le prononce, cet assassin n'ayant aucun reproche, aucune pitié se nommait Fahrad, un maître voleur. Un tueur diplômé mais aussi un grand mentor envers toutes les recrues du manoir de Ravenholdt qui se trouvait dans les hautes collines de Hautebrande.
Dans cette bataille, il n'avait pour une fois pas grand chose à faire,
il donnait des ordres aux tueurs qui se battaient contre l'ennemi et si un syndicaliste s’approchait trop, il était déjà mort.
-Vous ! Partez sur le flanc avec Errod et Healga tout de suite, hurla le Grand Maître.
-Bien mon commandant ! dirent les deux voleurs sans objecter.
-Deux autres vont avertirent les archers, nous allons frapper fort...
Le chaos était total, du sang souillait l’herbe verdâtre, des corps tombaient sous le coup des lames et des tueurs blessés adverses gisaient encore sur le sol lorsque sonna l'attaque à distance après que les troupes de Ravenholdt se sont retiré pour faire bouleverser la victoire que le Syndicat espérait.
Une pluie de flèches empoisonnées s’abattit au signal du maître et éradiqua tous les assassins du Syndicat.
Fahrad contempla le champ de morts et donna des ordres de sécurités ainsi que d’installer un campement fortifié par des barricades d’occasions. Il prit également le temps de s'installer non
-loin de la colline pour boire une gorgée de bière naine quand il vue un jeune gamin se faire agresser par des loups sauvages.
-Pfeuh… S'qui faut pas faire pour un gamin, cracha-t-il en levant les yeux au ciel.
Il sauta de rocher en rocher pour arriva jusqu'aux bêtes et les trancha d’un revers de la main qui tenait son arme favorite qui n'est autre qu’une lame d’elfe. Il s'avança vers le gamin et le dévisagea de haut en bas pour enfin conclure que ce sauvetage n'aurait rien donné en échange.
Ce petit n'avait pas grand chose sur lui, une chemise blanche, un pantalon beige et des bottes en cuir noir. Il avait les yeux de deux couleurs en un iris, du brun et autours un peu du bleu métallique voir presque gris. Il avait les cheveux banalement brun un peu foncé. Il devait surement être fils de paysan.
-Tu fais quoi là gamin ?
-Heu…Je me suis enfui et heu… répondit le jeune homme.
-Ton nom et où tu habites ? demanda l'assassin.
-Austrivage monsieur… oui Austrivage…
-Et ton nom mon petit ? dit Fahrad.
-Greys… Greys Efeln de Austrivage, répondit l'enfant en ayant une allure un peu plus fière.
-Et bien "Greys"… Tu vas rejoindre tes parents hein ?
L'enfant se mit en route sur le champ mais il se retourna et se revint devant Fahrad. Il esquissa un sourire fin et dit merci puis reparti au loin vers le village lacustre d’Austrivage.
Une fois Greys plus loin, Fahrad éclata de rire et retourna sur la colline pour continuer à diriger ses soldats et l'installation du camp.
Les bannières de Ravenholdt flottaient dans l'air du soir, Fahrad fut content de son assaut et se retira dans sa tente construite à la vas-vite pour nettoyer ses armes ainsi que son armure un peu tâchée et se reposer un peu avant de repartir pour le rapport auprès du Grand Seigneur Raveholdt.
***
Quelques heures plus tard au manoir Ravenholdt, Fahrad se trouvait déjà devant son maître. Avant que l'organisation fut fonder par une section du SI:7, ils étaient de très grand ami ayant pour but de servir le Roi Lothar d’Hurlevent.
-Il y avait un gamin aussi… dit Fahrad à mi-voix tout en prenant un verre d’eau.
-Et tu l'as aidé non ? C'est bien ce que je pensais… répondit Jorach Ravenholdt sur le même ton.
-Attaqué par des loups. Pendant que nous nous combattons entre guilde nous n'avons pas pensé à tourné la tête pour l'aider. Mais heureusement que j'ai pensé à le faire.
-C'est bien… Et son nom ?
-Greys Efeln, répondit l'assassin.
-Hmm… Un bien jolie nom pour un simple paysan de Austrivage.
-Vous voulez dire que… ? Vous allez le recruter ? répondit avec étonnement Fahrad.
-Non, il viendra tout seul vers nous et nous allons l'accueillir, de toute manière, c’est un fils d’Orind, dit-il en repartant dans ces quartiers pour établir des nouvelles attaques et divers ordres.
-Je vois… murmura le maître.
Chapitre 2 : Mensonges
-Mère ! Mère ! cria Greys en claquant la porte sa maison.
-Calme toi mon fils !
Sa maison était banal, une simple petite ferme de campagne de Hautebrande avec un joli toit bleu ciel surement repeint plusieurs fois.
-Mère, j'ai été attaquer par des loups ! Et… Et un homme en armure est venu me sauver !
-Je vois… Et tu l'as remercié ? répondit sa mère intriguée par l’homme.
Elle était grande pour une femme, avec une longue chevelure noirâtre, des yeux bleus de velours et un visage fin. Elle s'appelait Erinda. Une mère très patiente envers Greys qui faisait souvent des bêtises.
-Oui bien sûre ! Mais c'est étrange, il avait un bandeau sur son oeil ! dit le petit.
-Un…Un bandeau sur son oeil ? dit sa mère ne étant choquée.
-Oui !
-Oublies ce monsieur veux-tu ?
-Ohh…Pourquoi ? fit Greys en prenant une triste mine.
-Car c'est comme ça ! Vas dans ta chambre maintenant !
Greys partit dans sa chambre où il retrouva son chien, Joe, un animal très joueur avec un poil beige fin et soyeux ainsi que des yeux marrons comme un marrons tout chaud.
***
Un homme était là, caché sur un toit proche de la petite ferme au toit bleu ciel. Il n’esquissa qu'un sourire sournois et sauta du toit pour atterrir facilement sur le sol un peu pâteux.
-C'est donc ça la maison de "Grrrreys" ? dit-il à mi-voix.
Cette homme avait sur lui une arbalète à l’allure effrayante, ainsi qu'une dague très simple mais sans doute extrêmement mortelle était attachée par une corde à son armure de cuir noir. Son visage était caché par une cagoule encore plus sombre que sa tunique. L'intrus s'approcha de la maisonnette et vit, à travers la fenêtre, une femme assise sur une chaise. Il commença à tourner la poignée de la maison quand soudain un homme vint l'attaquer violemment au visage avec une lame. Du sang gicla du visage de l'homme en noir qui s'écroulait pitoyablement sur le sol. L’autre homme, comme si rien ne c’était passé, ouvrit la porte.
-Oh ma chérie ! Comment vas-tu ? dit l'homme tout en refermant la porte.
-Tiens Orind, tu ne devais pas rentrer demain ?
-Oui mais mon séjour c'est terminé plus tôt.
-J'espère que tout c'est bien passé mon coeur, dit Erinda en l'embrassant.
-Oui… Très bien, répondit Orind en cachant sa dague sanglante derrière son dos. Et le p'tit ?
-Dans sa chambre.
-Bien je vais le voir.
Orind entra dans la chambre de son fils tout en ouvrant silencieusement la porte et le découvrit entrain de dormir paisiblement. Il referma la porte doucement et se dirigea dans sa chambre en soufflant les bougies qui éclairaient le couloir. Il resta un moment dans le couloir comme si il attendait quelque chose. Il ferma les yeux et dit à voix-basse :
-Le corps du gars...
Il soupira un coup et se rendit vers la porte d'entrée où il l'ouvrit et revu le cadavre. Il prit soin de le placer dans une ruelle à côté pour faire croire à une dispute entre alcoolique tout en prenant la dague ainsi que la cagoule orange et en déposant une chope à côté du mort, puis il repartit banalement vers sa maison où son lit l'attendait.
Chapitre 3 : La mort peut venir à tout moment.
Deux ans sont passés après l'attaque des loups contre Greys, mais encore les rumeurs planaient sur ce mystérieux homme qui l'avait sauvé. Orind était perplexe pour son fils, il savait qui était l'homme en question car il avait travaillé pour lui un temps où il n'était pas boulanger, mais assassin. Malgré ça, Orind gardait toujours l’expertise des armes.
Il se leva tôt ce matin là, il prit également le temps de prendre un déjeuner simple, du pain avec de la confiture de pomme que sa femme a faite. Il le finit et partit sans bruit de la maison.
Le père marcha pendant des heures dans les prairies et collines de Hautebrande jusqu'à trouver une caverne bien gardé par deux hommes portant une tunique noire et un insigne de Ravenholdt.
-Hey bah ! Qui voila ? Orind la feuille-vive, dit un des gardes.
-Ouai'p, ce bon vieux Orind qui fait quoi ici d'ailleurs ? dit l'autre.
-Je viens pour parler à Fahrad.
-Boarf… Tu n'as pas beaucoup de temps, il va partir pour mission, fais vite l'ami !
Orind s'avança dans la grotte où il vit déjà le bout et également le splendide manoir de Ravenholdt. Des recrues et des gardes le regardaient entrain d'avancer dans le sentier qui conduisait à la porte. Fahrad était là à le regarder. Il l'attendait apparemment, avec un air très décontracté
-Ah ! Orind, tu sais que j'ai vue ton fils il y a longtemps non ? dit le maître.
-Oui… Tu vas le tuer ? Ou… questionna Orind.
-C'est bien ce que je pensais, viens, répondit Fahrad en lui montrant deux sièges ainsi qu’une table dans le jardin devant le bâtiment.
-Je vois que tu aimes toujours ce coin non ?
-Oui c'est un peu mon endroit de détente. Tu sais les temps sont de plus en plus durs, il y a moins de personnes qui s'engagent.
-Retournons à ma question. Vas-tu le tuer ?
-Ton fils ? lança Farhad, non pas du tout. Il y aurait même un p'tit signe comme quoi il nous rejoindrait. Je sais pas mais Jo' le pense aussi.
-Je vois… Et en parlant de Jorach, il va bien ?
-Oui, oui. Il se fait quand même vieux avec le temps ! dit-il en éclatant de rire.
Les deux confrères se dirent leurs anciennes aventures avec humour voulant, s’ils le pouvaient, revenir voir les scènes. Orind dut partir malheureusement. Ils se saluèrent et le père apaisé par ce que Fahrad a dit à propos de son fils et que le manoir allait le protéger en cas de raid du Syndicat.
La nuit allait déjà tombé, Orind se rendit à sa petite ferme tranquillement regardant à travers la fenêtre de la taverne. Il rit quand il vit la bonne vieille Elly qui essayait de ressaisir un nain ivre. Mais son moment d'inattention fut fatal.
Deux hommes le poussèrent dans la ruelle à côté avec un poignard à la main tout en menaçant de tranchant le cou du pauvre Orind. L'un d'eux dit une phrase incompréhensible mais le prisonnier sut que s'était sa fin et le sait par qui… Le Syndicat.
-Une chose à dire ? dit l'un des deux agresseurs.
-Juste que vous mourriez vous aussi et que ma mort n'aura pas servie à rien !
La lame froide de l'assassin finit par traverser la gorge du pauvre homme.
-Il faut qu'on bouge… dit l'un des tueurs.
-M'ouai, jettes le cadavre dans la mer. Il ne faut plus aucune trace.
-Pourquoi c'est toujours moi, hein ?
-Car t'es moins gradé que moi donc je suis ton supérieur et tu dois obéir à ton supérieur ! Clair ?!
-Bien, grogna l'assassin.
L'agresseur prit le corps d'Orind et le traina vers la mer pour le jeter dans la mer encore endormis.
***
-Alors vous l'avez tué ?
-Oui mon seigneur… Son corps doit être entrain de se faire manger par des êtres aquatiques… dit l'un des assassins de Orind.
-Parfait alors, dit un homme en capuche ainsi qu’une robe noire. Vous serez donc récompensez.
Il lança deux bourses au sol, chacun des deux en prit une. L'homme en capuche fit un geste de la main comme signe de rompre les rangs et les assassins partirent. L'homme quitta le lieu de rencontre qui était une des anciennes tours de Lordaeron en Hautebrande appartenant au Syndicat depuis la première invasion des orcs.
Chapitre 4 : Départ
Le village de Austrivage a apprit la mort de Orind qui était un grand ami de tous mais aussi un bon père. Ils firent donc un enterrement digne de son honneur. Le monde autour de Greys et de sa mère n'était plus que tristesse et mélancolie, la vérité était bien cachée à propos de ce meurtre qu’on faisait dire être un «vol» qui avait mal tourné.
-Donc il est mort, agressé violemment et sans pitié, dit une personne dans l’ombre qui observait les funérailles.
-Fahrad, je pense que la confrérie est en danger, dit une voix masculine.
-Mmmh… Ceci est bien troublant. La mort de Orind puis son fils ou sa femme sur la liste, non ? dit Fahrad.
-Oui ceci l'est très, dit un homme vêtu de blanc.
-Déployez donc des gardes pour protéger le p'tit, dit le maître. Il ne doit pas périr.
-Bien mon seigneur, dit les deux personnages en faisant un révérence tout en se retirant rapidement dans l’ombre des arbres environnants.
Fahrad resta là à observer le garçon et sa mère au dessus du cercueil noir avec des filigranes argentés parsemé de fleurs.
-Quelle tristesse… dit Fahrad à voix-basse tout en baissant sa capuche.
Il partit dans l'ombre pour rejoindre ses confrères tout en songeant au courage que Greys a. Il tient bon ce gamin, répéta-t-il souvent en marchant vers la cachette.
Les temps de paix sont révolu depuis un bon moment. Le monde d'Azeroth n'est plus le même qu'avant. La Horde des Orcs et l'Alliance se battent sans cesse et ces nouvelles organisations gobelines également, mais surtout le pire est les voleurs et autres assassins...
Des camps de tueurs de l'ombre se créent tout les jours pour envelopper le monde par des guerres silencieuses mais sanglantes où le sang coule à flot ainsi que des cadavres par dizaines disparaissant subitement après le conflit. Les temps sont sombres, très sombres.
***
Beaucoup de monde pleurait la mort de ce compatriote. Greys et sa mère rentrèrent chez eux mais sur le palier de la porte, ils découvrirent une personne en capuche avec deux grandes oreilles qui dépassèrent à travers possédant une magnifique armure noire et verte avec des filigranes en or tracés soigneusement dessinant ces traits féminins, son visage était caché par l'ombre sauf son nez fin dépassait Serait-ce une elfe ?
-Greys Efeln ? dit l'étrangère.
-Que faîtes vous ici ? dit à voix haute Erinda.
-Je viens chercher votre fils, il court un danger madame. Et toutes mes condoléances pour votre mari, dit tranquillement l'elfe.
-Et pourquoi je devrais vous laisser la garde de mon fils ? Je sais très bien défendre mon enfant ! dit la mère interloquée.
-Car il est en danger de mort comme votre tendre, répondit la femme en capuche encore plus calme.
-Qu'avez vous à voir avec Orind ? Hein ?!
-Votre mari était une personne de confiance et un grand mercenaire, dit à voix basse l'elfe.
-Vous voulez dire que… Un… bégaya l'humaine.
-Oui, c'était un assassin de Ravenholdt.
-Un assassin, murmura Greys.
-Oui, petit. Maintenant c'est toi qui est en danger, dit sérieusement l'elfe. L'ennemi te cherche, nous pourrons te protéger et même t'enseigner l’art de la dague et de l’ombre, si tu le souhaites bien entendu, dit l’intrus tout en dévoilant un petit sourire dans l’ombre de sa capuche.
-Cela cesse... Si c'est ce qu'il faut pour mon fils, dit la mère en versant une larme. Ceci sera fait.
-Votre choix est le meilleur dame Efeln, votre fils sera en sécurité, dit l'assassine. Va préparer tes affaires Greys.
Greys fit ses valises en vitesse et partit avec l'elfe qui l'attendait dans le salon avec à la main une tasse de thé que Erinda avait offert.
Son nom est Simone Cantrell, une architecte et paysagiste de Ravenholdt, elle s'occupe également des poisons que les assassins utilisent avait-elle dit juste avant que Greys monte sur le cheval brun.
-Tu es bien assis ? dit l'elfe.
Greys hocha de la tête en signe de "oui".
Après avoir dit des consignes à la mère de Greys, le cheval partit au galop immédiatement à travers les plaines et les champs des contreforts d'Hautebrande.
Chapitre 5 : Le manoir de Ravenholdt
Après une heure de voyage, Greys et Simone arrivèrent enfin devant la grotte gardée par deux hommes protégeant l’accés au manoir de Ravenholdt. Un garde demanda quelque chose à l’elfe dans une langue étrange. Après une réponse de Simone, les deux cavaliers descendirent de la monture et partirent dans la sombre grotte menant au magnifique manoir scintillant au soleil alpin qu’offrait sa position.
Ils franchirent l'arche qui terminait la grotte et Greys fut surpris de voir qu’il n’y avait personne à part quelques gardes.
-Où sommes nous, dit l'enfant.
-Voici le manoir de Ravenholdt, le domaine des assassins engagés par Jorach Ravenholdt lui même, expliqua sa guide.
-C'est très grand ici.
-Oui très et c'est encore plus grand à l'intérieur, dit un homme qui s'approchait de Greys et Simone.
Il était vêtu d'une armure familière et avait un bandeau sur l’oeil étrangement reconnaissable de la part de Greys.
-Je présume que c'est Greys, dit l'homme calmement.
-Oui, c'est le fils d'Orind, affirma l'elfe.
-Il a les traits de son père et son même regard, viens avec moi p’tit.
Greys le suivit sans dire un mot, il savait qu'il l'avait déjà vue mais où ?
L'homme fit visiter le manoir avec toutes les pièces que composent cette noble institut qui est également un refuge pour tous voleurs.
Il indiqua une gigantesque tente avec à l’intérieur des tables et des bancs et au fond une sorte de cuisine avec divers réchauds et autres ustensiles culinaires.
-Greys, tu vas manger ici, d'ici quelques minutes par ailleurs.
-Merci Sir, mais quel est votre nom ? demanda Greys timidement.
-Fahrad, nous nous étions rencontrons lorsque des loups t’ont attaqué ! Je vois que ta mémoire n'est pas très bonne, p'tit !
Une cloche sonna d'un bruit sourd et une ruée de personnes débarqua dans la tente pour prendre rapidement place sur les bancs, prêt à manger.
-C'est l'heure de manger on dirait ! déclara Fahrad.
Greys prit son assiette au comptoir et s'installa avec d'autres personnes. Le temps dans cette tente semblait avancer tellement vite que la nuit était déjà depuis longtemps tombée.
Il suivit un majordome très sérieux et a l'air coincé jusqu'à sa chambre et se mit directement dans son lit pour fermer les yeux et dormir après cette drôle de journée.
Chapitre 6 : Un assassin n'est pas un saint.
L'aube se lèva tranquillement à l'est, les animaux commençaient à frémir et Greys se réveilla tranquillement. Il remarqua que plus personne était dans sa chambre, il se leva et s’habilla en quelques secondes.
Il sortit en courant et trouva Fahrad assis sur un mur du domaine de Ravenholdt. Il examina les alentours, personne, il s'approcha du maître.
-Ah, Greys ! Je t'attendais, dit l'homme en se retournant vers lui. Vois-tu, les autres sont allés faire une "balade" pour s'entraîner un peu.
-Et moi ? questionna Greys.
-Toi, tu vas venir avec moi. Le Seigneur veut que je sois ton… entraîneur en quelques sortes.
-Génial ! On commence quand ?! dit le jeune excité.
-Tout de suite, suis moi. On doit t'équiper avant !
Fahrad fit un geste de la main au garçon pour qu'il le suive, ils entrèrent dans les sous-sols du domaine qui est l’armurerie.
Fahrad donna à Greys plusieurs habits en cuir lourd d'un sublime noir foncé, il s'habilla immédiatement. Une fois vêtu, le maître alla chercher une dague avec des runes étranges qui étaient d'un bleu ciel brillant.
-C'était la lame de ton père. Une lame voleuse-de-vie, utilises la uniquement en combat, jamais en entraînement, expliqua Fahrad. En attendant pour d'entraîner du prendra celle-ci.
L'homme lui donna une épée longue fine et très bien dessiné, sûrement une lame elfique destiné aux raids des mercenaires.
-Je pense que tu l'as deviné. C'est une lame elfique, très légère et facile à manier. On s'en sert souvent pour les entraînements voir même pour des quêtes. Garde la bien, car on n'en donne qu’une seule et unique par recrue, en même temps elles sont plutôt chère et pour les importer je te dis pas le prix !
-Bien seigneur Fahrad, dit Greys en pesant la lame.
-Maintenant, c'est parti pour l'entraînement. On va commencer d'abord avec les bases. Un assassin, ce n'est pas un saint. Il tue pour tuer, se défend pour se défendre, attaque pour attaquer, clair ?
-Je tuerai des gens ?
-Non tu es encore très jeune, dit Fahrad en riant de plus belle.
Le jour allait être long pour Greys car l'entraînement de Fahrad n'était pas facile, bien au contraire. Les exercices d'un assassin est très dur et prend du temps à bien savoir les bases.
Quelques heures plus tard, quand le soleil commençait à disparaître dans les montagnes, la cloche du souper sonna. Greys était encore entrain de s'entraîner mais Fahrad ordonna qu’il ait manger pour reprendre des forces.
Le gamin se rendit à la cantine où il n’y avait personne. Il allait devoir manger seul aujourd'hui. Greys prit un peu de tout, comme toujours. Le cuisinier mangeait avec lui pour lui tenir compagnie.
C'était très étrange pour lui de voir personne dans cette tente qui pour d’habitude est très peuplée.
Il finit son repas et remercia le cuisinier de sa compagnie, puis il alla de nouveau vers Fahrad pour continuer son entraînement.
Greys prit une position défensive et l’entrainement commença.
***
-Mais qu'est-ce que vous faîtes bon dieu ! Passez sur le côté droit, hurlait une voix.
-L'ennemi va nous encercler, nous devons partir en retraite, répondit une autre voix.
Des cris, du sang, des corps inertes, encore une guerre qui s'annonçait dévastatrice au niveau des troupes.
Les troupes orcs attaquaient avec une grande ardeur et brûlant de massacrer des personnes. Les troupes de Ravenholdt avaient été appelées par le SI:7, une organisation de voleur d’Hurlevent créée par le Seigneur Lothar au début de la construction de la ville.
Une grande bataille faisait rage sur les terres d’Arathi, des stratèges commandèrent les escadrons pour défendre les terres humaines des orcs. Soudain, des machines de guerres arrivèrent… sous le son des tambours de guerre de la Horde des Orcs. Il était temps de lancer le feu des enfers.
Un homme cria un mot, les troupes de Ravenholdt ainsi que celles du SI:7 partirent en retraite avec à leurs poursuites des rochers géants s’abattant sur ceux qui n’étaient pas rapide. Une nuée de flèches rougeoyantes perça dans le ciel comme un nuage rouge pour s’écraser sur les orcs. Un silence absolue arriva, les peaux-vertes furent tués jusqu'au dernier grâce à cette ultime assaut des voleurs. Des cris de joies sonnèrent la victoire pour les troupes humaines.
Les deux commandants, le jeune Osborne et Jorach Ravenholdt, reprirent leurs restes de troupes tout en emportant les défunts amis tombés au combat pour l’Alliance.
***
Le soleil se coucha tranquillement et le raid de Ravenholdt défila devant Greys, Fahrad et le cuisinier qui les applaudirent avec mérite de leur courage.
La nuit allait tombé et les braves gens pourront se reposer après cette dure bataille.
C'était une belle nuit et victorieuse pour les deux nations alliées humaines.